Ça n’est pas un exercice anodin que de voir sa gueule en photos. On l’observe chaque matin dans un miroir, si bien qu’on finit par en connaitre chaque caractéristique, chaque défaut. On apprends, tant bien que mal, à faire avec les transformations physiques que le temps inflige.
Avec Virginie Nourry, on a divagué dans les rivages de l’île singulière, vers les salins. De fil en horizon, on a dérivé vers des zones en friches, de terrains vagues en dépôts sauvages, jusqu’à ce chiffre 23 qui me suit partout depuis des années.
Le magnifique noir et blanc de Virginie, est abrupt et doux, contrasté comme la vie. J’y retrouve un peu le New York de William Klein et l’Italie de Mario Giacomelli. Virginie adore l’Italie. Au delà de son prénom, est-ce une autre raison pour laquelle, son projet musical s’appelle La Pietà? Allez l’écouter chanter, ça met des coups de poing dans le bide et ça fait chaud au cœur.
Grazie mille Virginie !
PS : Les photos sont à voir… dans la partie photos pardi !